Qui n’a pas, un jour dans sa vie, ressenti le goût presque irrésistible de clouer le bec, une fois pour tout, à une personne, à lui démontrer qu’elle avait tort. Soyez rassuré, ce n’est pas moi qui prétendrai n’avoir jamais eu cette pulsion. Débattre ou ne pas débattre, telle est la question.
J’ai appris l’art de diriger à la dure et je peux affirmer que tout dirigeant ou toute dirigeante doit s’abstenir de susciter ou de participer à un débat. Que celui-ci soit aussi bénin que la dernière performance de son équipe sportive préférée ou qu’il soit plus sérieux comme l’homosexualité ou le droit à l’avortement.
Vous devez éviter tout débat avec un de vos employés, un collègue, un client, vos supérieurs et surtout avec votre supérieur immédiat. Gardez toujours à l’esprit que ce dernier ne possède peut-être pas les arguments pour gagner le débat, mais il a le pouvoir de vous faire regretter de l’avoir gagné ou même de l’avoir commencé.
Méfiez-vous des pauses-café, bien souvent c’est lors d’une de celles-ci que tout commence.